SCARABÉE DES CENDRES

SCARABÉE DES CENDRES
Film de Sana Akroud

SCARABÉE DES CENDRES






Les critiques parlent de SCARABÉE DES CENDRES

SCARABÉE DES CENDRES

Diapo. Avant-première de “Khnifist r’mad” de Sana Akroud au Mégarama Casablanca _ www.le360.ma

«Khnifist R’mad», littéralement «Le scarabée des cendres», est le titre que Sanaa Akroud a choisi pour son premier coup d’essai dans la réalisation d’un long métrage. Dans «Khnifist r’mad», la réalisatrice s’est appuyée, tout d’abord sur son expérience assez riche dans ce genre de films, puis sur l’homogénéité d’une équipe d’acteurs de renom. Un vibrant hommage est rendu à la richesse et l’authenticité du patrimoine marocain dans tous ses aspects : vestimentaire, architectural, culturel et linguistique, entre autres.

Le film raconte une histoire d’amour qui lie un sultan à une fille du peuple, issue d’une famille très modeste. Moulay El Ghali, Sultan de Hmamt Laqssour se voit obligé de trouver dans les plus brefs délais une femme qui lui donne un héritier. Il rencontre une femme qui ne le reconnait pas et rentre en conflit avec elle. Une guerre entre la ruse de la femme et la noblesse d’un roi éclate. Suivront alors des rebondissements amusants qui nous feront passer du rire aux larmes et inversement. Avec une bonne dose d’humour et de fantaisie, l’histoire prend l’allure d’un voyage émotionnel, dans l’espace et le temps avec une plongée dans le Maroc d’antan. «Je puise largement mon inspiration dans la culture populaire, notamment dans sa dimension traditionnelle, voire ancestrale. Mon but est de pouvoir faire un film qui mettra en lumière la richesse de cet héritage sous toutes ses formes», soutient Sana.

Pas d’effets spéciaux, ni de rebondissements spectaculaires, mais des dialogues vrais, touchants font toute la force de ce nouvel opus, filmé sans effets, mais avec une patte particulière du côté esthétique. Pour ce film, la réalisatrice s’est appuyée sur des acteurs de renom: Amine Ennaji , Said Ait Bajja, Msika youssef, Hasna Tamtaoui et Khalili Mustapha. Pour son premier coup d’essai dans la réalisation d’un long métrage, Sana Akroud réussit là un véritable coup de maître.

Par Driss Douad et Brahim Taougar

Sortie en salles du film marocain “Khnifist R’mad”, de Sanaa Akroud

A l’affiche  depuis le mercredi 22  avril 2015, “Khnifist  R’mad”, premier film de  la scénariste, réalisatrice  et actrice Sanaa Akroud,  est un divertissement qui  «rend hommage au verbe  marocain».

Il était une fois, à  «HmamtLaqssour», un royaume  imaginé de toutes pièces par la  scénariste Sanaa Akroud, un roi,  répondant au nom de Moulay El  Ghali, qui se trouve dans l’obligation  de convoler en justes noces, dans  le plus brefs délais pour avoir un  héritier. «Obligé», parce que cette  directive émane de sa mère qui veut  mettre fin à son célibat… C’est cette  fable que raconte le film de Sanaa  Akroud, scénariste, réalisatrice et  actrice du film «Khnifist R’mad»  actuellement dans les salles de  cinéma de Casablanca, Rabat,  Tanger, Fès et Tétouan.
Pour trouver la perle rare qui mérite  le coeur et surtout le rang de son fils,  la reine procède à un casting parmi  les filles du royaume et leur confie  une graine qu’elles doivent planter  et entourer de leur attention. Et pour  cause. Le jour J, elles seront jugées  non pas sur leur beauté et sur leurs  dons culinaires, mais sur la beauté  de la plante qu’aura donnée la  graine.

Le paquet sur les dialogues
Le temps que la plante pousse,  le prétendant a d’autres chats à  fouetter. Une jeune femme du  peuple, qu’il a eu la malchance  de croiser, un jour, alors qu’il se  promenait sur son cheval adoré, lui  donne du fil à retordre. Ce jour-là,  Nejma (Sanaa Akroud), qui n’a pas  reconnu son Roi (Amine Ennaji), lui  fait l’affront de voler sa monture pour  se venger de lui suite à l’humiliation  qu’il lui a, involontairement infligée.
Touché dans son orgueil, le roi  engage des représailles à l’encontre de cette inconnue, qu’il qualifie de  moche et d’insolente pour avoir osé  bafouer son autorité et qu’il baptise  aussitôt «Khnifist R’mad» (scarabée  des cendres).
Entouré de ses deux valets, aussi  ridicules qu’écervelés, il multiplie  les moyens pour la faire capituler.  Mais c’est sans compter avec la ruse  et l’intelligence de Nejma….
L’histoire continue tranquillement  entre ruses et tentatives de les  déjouer, le tout dans des dialogues  rythmés débités à un rythme  endiablé. On suit ces chassés-croisés  entre Nejma la futée et le roi et ses  acolytes, certes légers et amusants  grâce aux deux bouffons, mais on  finit par se lasser de ce dialogue  marathonien, qui maintient un  rythme qui devient, à la longue,  monotone et des péripéties qui  manquent de rebondissements et  de piquant. Les dernières minutes  du film paraissent longues et  interminables.
On imagine toute la recherche  effectuée par Sanaa Akroud en vue  de composer des dialogues aussi  beaux et percutants qui «rendent  hommage au verbe marocain»,  comme elle le précise elle-même.  Mais cet avantage finit par se  retourner contre elle quand le verbe  devient le personnage principal du  film en occultant d’autres éléments.  Par ailleurs, surexploité, la fable de  la femme espiègle et par trop rusée  qui se joue de l’intelligence des  hommes perd un peu de sa fraîcheur  et ne surprend plus. Un air de déjàvu  plane sur le film et lui donne des  allures de film télévisé.

Khnifist R’mad» bientôt en salle

«Khnifist R’mad» littéralement «Le Scarabée des cendres» est le titre que Sanaa Akroud a choisi pour son premier coup d’essai dans la réalisation d’un long métrage. Produit par Atlantide Ciné, cet opus, écrit et réalisé par Sanaa Akroud, sera en salle fin janvier 2015. Ce long métrage, tourné dans les villes de Rabat et Salé, se veut un hommage particulier au patrimoine marocain : habits traditionnels, architecture, culture, coutumes…